L’incontinence urinaire est souvent considérée comme une conséquence inévitable du vieillissement.
La bonne nouvelle, c’est qu’elle peut être traitée et surtout évitée !
L’incontinence chez l’adulte peut impacter très négativement la qualité de vie au quotidien. Le contexte social et professionnel sont directement touchés par l’incontinence.
Comme c’est un sujet délicat, beaucoup d’adultes hésitent à en parler directement avec leur médecin traitant, ce qui aggrave le problème !
Qu’est-ce que l’incontinence urinaire ?
La définition de base de l’incontinence est la perte involontaire d’urine. Le système urinaire est complexe car il implique de nombreux organes et de nombreux muscles. Il suffit d’un dérèglement en un seul endroit pour entraver le bon fonctionnement du système urinaire et risquer l’incontinence.
L’incontinence la plus courante est celle liée à un « stress » : par exemple, rire, faire du sport ou encore éternuer exercent une pression sur le système abdominal qui se répercute ensuite sur le système urinaire.
Comment se soigner ?
L’approche thérapeutique est généralement multiple. Tour d’abord, on cherche à minimiser le symptôme de l’incontinence. La solution la plus facile et la plus directe passe par l’utilisation de couches pour adultes. Plusieurs types de couches existent, on vous invite à consulter cette page du site senup qui comprend un catalogue large ; voir les Couches pour adultes.
Ensuite, pour traiter directement l’incontinence, plusieurs approches sont possibles. La première étape consiste à muscler les muscles du périnée. En renforçant les muscles pelviens, il est parfois possible de solutionner entièrement l’incontinence.
Si les résultats produits ne sont pas satisfaisants, d’autres options thérapeutiques sont possibles allant de la prise de médication jusqu’à la chirurgie en passant par l’électrostimulation.
Pour rappel, l’Incontinence peut être multifactorielle, ce qui induit un parcours médical parfois complexe.
Est-ce que les femmes sont plus touchées ?
Oui, les femmes sont plus touchées que les hommes.
La principale raison est la différence anatomique entre les deux sexes.
L’urètre des femmes est beaucoup plus court que celui des hommes. De plus, le col de la vessie chez un homme est soutenu par la prostate. Chez les femmes, les muscles du sphincter ont tendance à être plus fins. Toute lésion de l’urètre ou du sphincter est susceptible de produire un problème d’incontinence.
La deuxième raison est la survenue de la ménopause et des changements hormonaux occasionnés.
La baisse du taux d’œstrogène provoque un affinement de la muqueuse vaginale ainsi qu’un atrophie du plancher pelvien. Tous ces facteurs peuvent avoir un impact sur la performance des muscles et le soutien des organes pelviens.
Plus le plancher pelvien s’affaiblit, plus le risque de fuites urinaires augmente !
Consulter un médecin
Consulter un médecin est la première étape du diagnostic. Pendant la consultation, il est essentiel d’être transparent et d’expliquer comment les fuites se produisent avec le plus de précision. C’est en se basant sur votre historique que le médecin sera le plus à même d’identifier les causes de l’incontinence.
Pour des examens complémentaires, vous pourrez être amené à consulté un gynécologue ou un urologue en fonction de votre situation.
