A une époque où la sexualité est de moins en moins tabou, on peut regretter parfois le manque de prévention et d’informations concernant les infections sexuellement transmissibles (IST).

La culture populaire s’est faite l’écho du HIV si bien qu’on croit parfois maladroitement que c’est la seule maladie « grave » que l’on peut attraper via des relations sexuelles…Comme vous allez le voir dans cet article, c’est bien loin d’être le cas.

Les principales infections sexuellement transmissibles (IST)

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La Chlamydia

C’est l’IST la plus fréquente dans les pays occidentaux. La bactérie Chlamydia trachomatis se transmet lors de rapports non-protégés. Les voies de transmissions sont multiples. Un rapport anal, oral ou vaginal peut en effet être à l’origine d’une infection. Cette maladie est dite silencieuse dans le sens où elle ne présente pas toujours des symptômes évidents. Ce qui rend son diagnostic difficile. Si cette infection n’est pas facile à diagnostiquer, elle n’en demeure pas moins dangereuse pour la santé avec notamment des risques d’infertilité (surtout pour les femmes).

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette IST, nous vous invitons à consulter l’excellent guide intitulé « Infection à Chlamydia : Explication et traitements pour la soigner » disponible sur le site traitementchlamydia.com !

Herpès 

Contrairement à la Chlamydia, l’herpès n’est pas une bactérie mais un virus. Il existe plusieurs formes d’herpès. Dans le cadre d’une infection sexuelle, on parle alors d’herpès génital qui concerne aussi bien les hommes que les femmes. Les symptômes sont en général assez évocateurs avec des lésions sur les parties génitales. Notez que l’herpès ne disparaît jamais une fois qu’on est infecté. On peut au mieux soulager les symptômes.

Si l’on est porteur du virus, il faut donc absolument se protéger au risque sinon de contaminer ses partenaires. Notez aussi que l’infection peut se manifester à d’autres endroits du corps !

Papillomavirus

Connaissez-vous le lien entre le papillomavirus et le cancer du col de l’utérus ?

Le papillomavirus est une infection bénine la plupart du temps mais elle peut évoluer en dysplasie qui est une lésion pré-cancéreuse pouvant elle-même dégénérer en cancer. Plutôt que de parler d’un virus, il serait plus juste d’utiliser le termes de « famille ». En effet, on dénombre plus d’une centaines de formes plus ou moins distinctes de virus qui appartiennent à la famille des papillomavirus. Certaines formes sont plus dangereuses que d’autres.

Les femmes infectées doivent surveiller l’évolution de ces lésions en faisant des examens. Le virus peut disparaître de lui-même ou évoluer. Rassurons-nous tout de même en rappelant que seule un petit pourcentage des lésions sont à risque !

Reconnaître les premiers symptômes des IST et limiter les risques

Comme nous l’avons vu plus haut, les maladies et infections sexuellement transmissibles ne présentent pas toujours de symptômes mais dans beaucoup de cas, vous pourrez constater l’apparition de lésions (boutons, plaques, cloques, brûlures, rougeurs, etc.) au niveau des parties génitales. Si c’est le cas, nous vous invitons à consulter votre médecin le plus rapidement possible pour éviter tout évolution problématique.

Le meilleur moyen pour limiter les risques est bien entendu l’usage de protection comme les préservatifs. N’hésitez pas non plus à demander à votre partenaire s’il a réalisé des tests aux IST récemment. Observez les règles d’hygiènes de base et surtout, rendez-vous en pharmacie ou chez votre généraliste si vous avez eu un rapport sexuel à risque récemment !