La France dispose d’un système de santé reconnu à travers le monde. Offrant une facilité d’accès unique aux soins, celui-ci est notamment réputé pour la qualité de ses prises en charge. Le savoir-faire et l’expérience des professionnels ne sont pourtant pas les seuls atouts de ce système dont les dispositions ne cessent de s’améliorer.

Quels sont les enjeux actuels du système de santé ?

La santé publique est un domaine qui divise : si les uns estiment que la qualité des soins prime, d’autres valorisent une approche préventive, incluant une éducation plus poussée dans le domaine de la santé. Dans les deux cas, l’objectif reste le même : une amélioration durable des indicateurs sanitaires, ainsi que des progrès significatifs dans la prise en charge des patients.

En France, la diminution du taux de mortalité reste le principal sujet de mobilisation des équipes médicales : les cancers, les maladies cardio-vasculaires, les suites des accidents sur la voie publique… les causes de décès les plus répandues sont celles auxquelles les professionnels de la santé s’attaquent en priorité.

En parallèle, les difficultés pour promouvoir la prévention représentent une réalité pour le corps médical, tout comme pour le système de santé. Sensibiliser les populations à travers des campagnes plus ou moins agressives ne permet pas toujours d’obtenir les résultats escomptés.

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Le système de santé a besoin d’une modernisation effective

Malgré sa pertinence, le système de santé en France reste donc à moderniser. Au cours de la dernière décennie, la fragilisation des dispositifs mis en place a fait tirer la sonnette d’alarme. Les conditions de travail des soignants, les pressions du métier, les difficultés propres à certaines régions rendent ainsi cette modernisation obligatoire.

Cela passe par exemple par des réorganisations de services de soins, des redéploiements, des améliorations des processus de prise en charge. Ces transformations mobilisent l’ensemble des acteurs de santé, qui peuvent d’ailleurs s’appuyer sur des cabinets de conseil spécialisés, qui les accompagnent dans leur recherche d’efficience (par exemple le cabinet ABAQ Conseil en Management). De la pratique des personnels au renouvellement des outils de travail, la médecine française appelle ainsi à une restructuration active.

L’amélioration du système existant passe aussi par une adaptation des moyens et outils.L’arrivée du numérique, notamment, a initié l’intégration de nouvelles possibilités pour les professionnels comme pour les patients. À titre d’exemple, nous sommes actuellement nombreux à réaliser que l’arrivée de la robotisation, l’ère du numérique et l’évolution de l’intelligence artificielle induisent une amélioration progressive des dispositifs existants.

La loi santé 2022 pourrait confirmer cette nécessité : la modernisation du système de santé passe aussi bien par l’utilisation d’outils plus performants que par une prise en charge plus adaptée aux besoins des personnes en difficulté.

Impliquer l’ensemble des acteurs

Au-delà d’une révision des pratiques et des outils, le développement de nouvelles solutions médicamenteuses est aussi à prendre en compte.

Considérée comme un acteur de premier plan dans le domaine de la santé, l’industrie pharmaceutique a en effet un rôle à jouer dans ce processus de modernisation. Ainsi, il est aujourd’hui envisagé de revoir les prix des médicaments présentés sur le marché en fonction de leur efficacité : un critère crucial pour le patient, mais également pour le système de santé.

Par ailleurs, cette préoccupation de modernisation du système de santé n’est pas seulement française. C’est ainsi qu’a été mis en place le G7 santé. Lors de sa dernière réunion internationale, qui s’est tenue à Paris, ont notamment été mis en avant par les différents participants : la lutte contre les inégalités d’accès aux soins et l’amélioration de l’efficacité des systèmes de santé grâce au partage des connaissances.

À long terme, l’objectif de toutes ces mesures et évolutions est de permettre à tous, citadins comme ruraux ou personnes vivant dans des zones géographiques boudées par les médecins ou les cliniques, de bénéficier de soins optimum.

Un domaine sujet à polémique

Malgré les progrès que l’on peut constater, qui se traduisent notamment par l’allongement de l’espérance de vie, depuis quelques années, notre système de santé est remis en question. Il est en effet perçu comme trop généreux pour certains, ou au contraire pas assez, avec des conditions d’accès aux soins trop strictes ou trop laxistes, des fermetures nombreuses de centres hospitaliers de proximité, avec en corollaire le développement de déserts médicaux, etc. les paradoxes sont nombreux et ne correspondent pas à toutes les réalités du quotidien.

Nous restons pourtant l’un des pays de l’Union Européenne dans lequel la dépense courante de santé est la plus élevée, avec un taux qui est proche de 12 % du PIB. Concrètement, cela veut dire que la France dépense environ 3 000 € par habitant pour la santé de chacun d’entre eux.

Si les approches visant le comportement des Français ainsi que leur rapport avec leur environnement constituent un des enjeux majeurs de la santé, d’autres domaines restent tout aussi importants.

Le cas des personnes âgées et des personnes en situation de handicap en est un bon exemple. La prise en charge de la dépendance est aujourd’hui un enjeu majeur, en particulier avec la hausse du nombre de personnes âgées de plus de 85 ans (un peu plus d’un million aujourd’hui, et plus de 5 millions en 2050). Les moyens mis à disposition par l’État couvrent en effet difficilement les dépenses de prise en charge des personnes dépendantes.

Pour remédier à ces difficultés et faire face au défi du vieillissement de la société, les pouvoirs publics ont défini une stratégie nationale pour accompagner le grand âge avec la volonté de baisser le reste à charge et de revaloriser les métiers concernés.

Avec des dépenses importantes d’un côté, des besoins et donc des coûts qui augmentent se pose la question du financement de ce système de soins. Prendre en compte ces différents enjeux (accroissement du vieillissement, évolution des thérapeutiques, médicaments et techniques de soin de plus en plus coûteux, etc.) implique donc d’adapter et repenser notre système de santé. Cette nécessité d’adaptation ne doit toutefois pas engendrer une augmentation significative des dépenses, tout en restant au plus près des besoins de la population.

Les cabinets spécialisés : quels avantages pour les institutions de santé ?

Comme évoqué ci-dessus, pour accompagner ces évolutions essentielles, nombre d’établissements de soins ont recours à des cabinets spécialisés. Disposant de consultants expérimentés, ceux-ci les aident à mettre en place des stratégies visant à améliorer la performance, la qualité et la sécurité des soins. Le rôle de ces intervenants est ainsi d’adapter l’organisation aux besoins réels des patients, et du territoire.

Des consultants en stratégie et en organisation

Les consultants en management travaillent non seulement sur ces aspects de réorganisation, mais accompagnent également le changement auprès des différents acteurs. Ils offrent un accompagnement pertinent, correspondant à l’activité de la structure.

L’organisation des soins est ainsi revue dans le détail pour recenser ses forces et ses faiblesses. Il s’agira ensuite d’identifier les actions d’amélioration ou d’évolution les plus pertinentes.

Les cabinets de conseil s’adressent aussi bien aux acteurs du secteur associatif, que privé ou public, pour leur permettre de répondre aux attentes. Il faut noter qu’en complément de ces dimensions organisationnelles, il est souvent nécessaire de requestionner la stratégie et les ressources humaines, ou de procéder à une analyse financière des services concernés.