La perte d’un proche rime souvent avec vide profond, tristesse et souffrance. C’est un instant tragique où les émotions sont très pensantes et durant lequel on est face à une multitude de sentiments désagréables. Voilà pourquoi cette étape est si difficile à surmonter. On appelle cette période le deuil et celui-ci ébranle le corps, l’esprit ainsi que le rapport au monde et aux autres endeuillés. Si cette expérience est universelle, force est d’admettre que chaque deuil est différent.

Pour que les personnes touchées puissent le surmonter efficacement et retrouver ensuite le goût de la vie, il est important d’en connaître les différentes phases. La psychiatre helvético-américaine et pionnière de l’approche des soins palliatifs Elizabeth Kübler-Ross a décrit le deuil en 5 phases bien précises. Au fil du temps, deux autres étapes ont été rajoutées. Le deuil se décompose en effet désormais en 7 étapes. Soulignons cependant qu’elles ne sont pas linéaires, c’est-à-dire qu’un individu peut osciller d’une phase à l’autre. Certaines d’entre elles peuvent même se prolonger, se chevaucher ou ne pas exister.

Deuil : l’importance de l’accompagnement d’une agence de pompes funèbres

Avant d’entrer dans le vif de sujet, il est important de savoir que l’accompagnement d’une société de pompes funèbres se révèle indispensable lorsque l’on a du mal à traverser les premières étapes du deuil.

Il s’agit d’un prestataire qui a pour rôle d’organiser des obsèques dans le respect des volontés du défunt et/ou de sa famille. Cette agence accomplit alors chaque prestation souscrite. On en distingue deux types : les agences funéraires privées et les pompes funèbres municipales. Les personnes qui souhaitent contacter des pompes funèbres peuvent faire jouer le bouche-à-oreille ou faire des recherches sur internet.

Une agence de pompes funèbres propose un large panel de prestations funéraires pour aider les familles éplorées à gérer, comme il se doit, l’ensemble des opérations liées à l’organisation des obsèques. Celle qui nous intéresse le plus en l’occurrence est l’accompagnement et le soutien sur mesure pendant le deuil.

Un conseiller funéraire se charge d’informer et de conseiller les proches du défunt qui sont encore sous le choc sur l’organisation ainsi que le déroulement de la cérémonie. Cet interlocuteur privilégié les libère également des formalités administratives tout en coordonnant les différents intervenants. Il veille à ce que l’accompagnement soit au plus proche de leur spiritualité et de leurs volontés ou de celles du défunt.

Tout au long de son intervention, l’agence funéraire apporte un soutien moral et psychologique sans faille à toutes les personnes qui vivent la perte de leur proche. Elle met à profit son art de savoir gérer les émotions et leur maîtrise de la psychologie du deuil, afin de leur apporter le réconfort et l’assurance dont elles ont réellement besoin. Une agence de pompes funèbres connaît en effet tous les ingrédients qui lui permettent d’épauler les familles dans chaque étape du deuil. Ce prestataire fait en sorte qu’elles ne se laissent pas envahir par les crises de chagrin et d’angoisse malgré la situation.

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Après avoir perdu un être cher, vous pouvez contacter des pompes funèbres sur Lille, afin d’avoir une aide dans les procédures qui suivent un décès

Phase n°1 du deuil : le choc et l’incrédulité

La phase du choc et de l’incrédulité déclenche le processus de deuil et peut s’avérer très douloureuse lorsque le décès de l’être cher a été aussi soudain qu’inattendu. Elle survient à la suite de l’annonce de la mort et, face à celle-ci, les proches se trouvent, dans la majorité des cas, incapables de digérer la nouvelle. Ils se retrouvent alors dans l’incapacité de réfléchir correctement. Sous le choc, ils se sentent enfermés, engourdis, vides et envahis par la peur. Il est aussi possible qu’un individu se retrouve, dans un premier temps, sans émotion apparente.

Phase n°2 du deuil : le déni

Quand quelqu’un est sous le choc et ressent l’incrédulité, il se trouve souvent dans l’incapacité d’accepter la terrible nouvelle qu’il vient de recevoir. Il pense que c’est le moyen de nier la réalité et de s’affranchir de la douleur. Une personne qui est déjà envahie par ses émotions peut également se servir inconsciemment du déni pour se préserver sur l’instant et se réconforter. En n’acceptant pas la perte, l’individu ne semble pas sombrer dans la douleur et n’exprime certainement aucune émotion. C’est généralement temporaire, mais cela peut, dans le pire des cas, persister pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Phase n°3 du deuil : la colère

La phase de la colère s’active dès lors que les proches du défunt sont confrontés au corps de celui-ci. La raison est une évidence : ils ressentent de l’injustice face à la situation de l’être cher et s’en prennent instinctivement, soit à eux-mêmes, soit au disparu, soit à un proche, soit à l’équipe médicale, en fonction des circonstances du décès.

Phase n°4 du deuil : la dépression

À partir du moment où le choc, l’incrédulité, le déni et la colère s’estompent, les proches du défunt plongent souvent dans la dépression, la désolation ainsi que la douleur. Lors de cette phase, certains font le choix de se faire accompagner et de se faire aider, pour se réconforter et essayer d’apaiser leur profonde souffrance. Il existe aussi certaines personnes qui jouent la carte du repli social.

Phase n°5 du deuil : la résignation

Durant cette phase, les endeuillés perdent tout espoir, perdent goût à la vie, n’ont envie de rien, restent passifs et se résignent à lutter. Ils commencent alors à réagir au gré des circonstances. Cela ne signifie pas qu’ils ont accepté totalement le décès de l’être cher, mais plutôt un signe du fait qu’ils sont sur le point de le faire.

Phase n°6 du deuil : l’acceptation

Après avoir enduré souffrance et douleur pendant un certain temps, les endeuillés acceptent enfin la réalité. En d’autres termes, ils prennent conscience que l’être cher n’est plus de ce monde et qu’ils ne peuvent rien y changer.

Phase n°7 du deuil : la reconstruction

Après avoir accepté le fait que la perte de l’être cher était hors de leur contrôle, les endeuillés vont se diriger vers le pardon. Ils vont par la suite se libérer une bonne fois pour toutes du deuil pour ainsi se reconstruire, mais aussi pour progresser dans leur vie et apprendre à vivre sans le défunt d’une façon plus saine.