La coloscopie est un examen servant à dépister des lésions éventuelles au niveau du côlon. C’est aussi un examen médical qui permet d’enlever de façon partielle ou totale les lésions détectées. Découvrez dans quels cas vous pouvez être amené à passer une coloscopie.
Que peut déceler une coloscopie ?
La coloscopie est un examen qui permet d’explorer le côlon et le rectum afin de détecter des anomalies malignes ou bénignes. C’est une démarche couramment pratiquée que le médecin peut prescrire lorsque son patient présente des symptômes intestinaux non expliqués comme des douleurs ou des diarrhées et des saignements intestinaux. Une coloscopie peut aussi être nécessaire pour les personnes ayant des antécédents familiaux ou personnels de cancer colorectal ainsi que les patients âgés de plus de 50 ans sans prédisposition particulière.
Comme cela est expliqué sur le site ddg-gastro.be, il existe un certain nombre d’anomalies pouvant être détectées au cours d’une coloscopie, notamment les polypes (excroissances de tissu), les diverticules ou hernies, les tissus lisses d’aspect anormal ou encore les inflammations. Des prélèvements peuvent être effectués pour une observation en microscope afin de poser un diagnostic. Si des anomalies sont détectées, cela ne veut pas forcément dire qu’il y a un cancer. D’ailleurs, la plupart des polypes sont bénins, ils doivent néanmoins être éliminés pour prévenir l’apparition de la maladie.
Comment se préparer à passer une coloscopie ?
La coloscopie est un examen se déroulant dans la plupart des cas sous anesthésie générale. Le patient doit alors impérativement consulter un médecin anesthésiste au moins trois jours avant l’examen. Pour bien se préparer à une coloscopie, le patient doit adopter un régime alimentaire spécial au cours des trois jours précédant l’examen, car le côlon, normalement encombré par les selles, doit être parfaitement nettoyé. Autrement, il ne sera pas possible de réaliser l’examen. Ainsi, le patient devra adopter une alimentation exempte de fruits et de légumes, c’est-à-dire sans fibres et sans résidus.
Pour que le côlon soit vide, un laxatif sous forme liquide sera prescrit et administré la veille de l’examen. Comme c’est un médicament à la saveur très salée, il est conseillé de le boire très frais pour en atténuer le goût. Le jour de la coloscopie, le patient doit se présenter à la clinique à jeun, car il sera sous anesthésie générale. À partir de minuit, la veille de l’examen, il est interdit de boire, fumer ou manger quoi que ce soit. De plus, avant l’examen, le patient doit soigneusement se laver en utilisant un savon ainsi qu’une solution antiseptique pour éliminer le maximum de germes sur la surface de son corps.
Il faut noter que le laxatif peut modifier l’action ou l’absorption de certains traitements médicamenteux, comme la pilule contraceptive par exemple. Pour éviter toute interaction médicamenteuse indésirable, il ne faut pas omettre de signaler au médecin que vous avez un traitement en cours avant une coloscopie. C’est surtout valable si vous êtes sous contraception, ou encore si vous prenez un traitement à base d’aspirine ou d’anticoagulants. La préparation est primordiale avant une coloscopie. La moindre saleté dans le côlon peut mener à une interruption et au report de l’examen.
