L’environnement dans lequel l’homme vit compte de nombreux parasites responsables de plusieurs pathologies. Ces bactéries, virus et toxines sont généralement présents dans l’air et dans l’eau. Ils atteignent régulièrement l’organisme humain et le plongent dans un état de maladie. Pour guérir, l’homme a souvent recours à des procédés tous différents les uns des autres. Parmi ces derniers, il y a l’homéopathie. C’est une méthode thérapeutique qui a été introduite par le docteur Samuel Hahnemann au 18e siècle. Cependant, son efficacité fait aujourd’hui l’objet de controverses. C’est pourquoi nous avons décidé dans cet article, de montrer ces différents avis qui s’opposent.

Généralités sur l’homéopathie

L’homéopathie est une méthode thérapeutique douce fondée sur le principe de similitude. Selon ce procédé, un malade peut être guéri par la prise de substances à doses infinitésimales qui, administrées chez un individu sain, provoqueraient les mêmes symptômes que la maladie. Vous pourrez avoir plus d’infos sur ce site. La méthode vise à habituer l’organisme afin de pouvoir le désensibiliser progressivement. Ces doses prises se présentent sous la forme de granules ou de gouttes. 

Du fait de la forte dilution dont elles font l’objet, elles ne contiennent aucune substance active, mais gardent cependant l’effet de la molécule originale. C’est cette dilution qui est à l’origine de la controverse. Les résultats de certaines expériences montrent l’efficacité de l’homéopathie quand d’autres évoquent un effet placebo.

Les résultats d’une expérience

Pour apporter une réponse scientifique aux attaques portées à l’homéopathie, une étude a été réalisée. Menée entre 2005 et 2012, l’étude EPI 3 qui a porté sur 8559 patients et mobilisé 825 médecins est à ce jour la plus importante sur la question. Les données ont été recueillies sur le terrain entre mars 2007 et juillet 2009. Ces données révèlent dans un premier temps que les patients suivis par un homéopathe et consommant deux fois moins d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) présentent une amélioration clinique comparable à celle des patients suivis par un médecin à pratique conventionnelle. 

Il en est de même de l’amélioration des symptômes et des probabilités de complication avec une consommation d’antibiotiques et d’antipyrétiques deux fois inférieure. Enfin, en utilisant trois fois moins de psychotropes et indépendamment de la pratique du sport, le taux d’amélioration clinique de l’anxiété et de la dépression est légèrement supérieur chez les patients des homéopathes. En somme, l’étude montre une efficacité de l’homéopathie avec une consommation moindre de médicaments.

L’effet placebo

Il repose sur l’administration d’une substance inactive à la place d’un médicament pour étudier les aspects psychologiques de la thérapie. Ainsi, si le patient est convaincu de l’effet du vrai médicament, il va ressentir les effets de ce dernier après avoir pris des granules ou gouttes homéopathiques. Pour d’autres, c’est donc uniquement via l’effet placebo que l’homéopathie est capable d’atténuer certains symptômes et de soulager des douleurs. Sur la base d’une étude sur l’homéopathie menée en 2015, des chercheurs ont mentionné dans leur rapport que « les personnes qui choisissent l’homéopathie au détriment de traitement dont l’effet a été prouvé mettent leur santé en danger » Il revient donc à tout un chacun de prendre ses responsabilités face à cette méthode.