La neuropsychologie est une discipline qui étudie les relations entre le cerveau et le comportement. Elle s’intéresse notamment aux fonctions cognitives, telles que la mémoire, l’attention, le langage et les émotions, ainsi qu’à leur base neurologique. Des outils d’évaluation et de mesure sont utilisés pour identifier les déficits cognitifs chez les patients atteints de troubles cognitifs. Les neuropsychologues collaborent avec d’autres professionnels de la santé pour élaborer des plans de traitement adaptés aux besoins des patients.

Qu’est-ce que la neuropsychologie, exactement ?

La neuropsychologie est une branche de la psychologie qui s’intéresse aux relations entre le cerveau et le comportement. Elle cherche à comprendre comment les différentes régions du cerveau interagissent pour produire les pensées, les émotions et les comportements humains. Les neuropsychologues étudient les patients atteints de lésions cérébrales pour identifier les déficits cognitifs et comportementaux qui peuvent en découler. Ils utilisent des tests standardisés pour évaluer les fonctions cognitives telles que la mémoire, l’attention, la perception, le langage, la motricité et les fonctions exécutives.

Des techniques d’imagerie cérébrale (tomographie par émission de positrons (TEP) ou l’imagerie par résonance magnétique ou IRM) permettent d’observer l’activité cérébrale pendant que les patients effectuent des tâches cognitives. Comme l’explique Samantha Lavallée, les neuropsychologues travaillent dans une variété de contextes. Parmi eux, on retrouve notamment les hôpitaux, les centres de recherche, les cliniques privées, les établissements scolaires et les organismes gouvernementaux. Ils peuvent collaborer avec des professionnels de la santé pour aider à diagnostiquer et traiter les troubles neurologiques et psychiatriques.

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Les différentes parties du cerveau et leur fonctionnement

Le cerveau humain est un organe complexe composé de différentes parties qui travaillent ensemble pour contrôler et coordonner les fonctions corporelles et mentales. Le cortex cérébral, situé à la surface du cerveau, est la partie responsable des fonctions cognitives supérieures (la perception, la pensée, le langage et la conscience). Le cervelet, situé à l’arrière du cerveau, est quant à lui impliqué dans la coordination des mouvements et l’équilibre.

Le tronc cérébral, situé à la base du cerveau, régule les fonctions vitales telles que la respiration, la fréquence cardiaque et la pression artérielle. L’hypothalamus, également situé dans le tronc cérébral, régule la faim, la soif, la température corporelle et la fonction endocrinienne. Le thalamus, situé dans le cerveau central, est responsable du relais d’informations sensorielles vers le cortex cérébral. Enfin, le système limbique, composé de plusieurs structures cérébrales, joue un rôle dans les émotions, la motivation, la mémoire et le comportement social.

Les principales techniques de diagnostic en neuropsychologie

Il existe de nombreuses techniques de diagnostic en neuropsychologie. En voici quelques-unes qui permettent d’établir un diagnostic précis :

  • l’examen clinique,
  • les tests neuropsychologiques,
  • l’imagerie cérébrale,
  • l’électroencéphalographie (EEG).

L’examen clinique est une méthode qui permet de recueillir des informations sur les antécédents médicaux, les symptômes et les plaintes actuelles du patient. Les tests neuropsychologiques, quant à eux, sont des outils standardisés qui permettent d’évaluer les différentes fonctions cognitives comme la mémoire, l’attention, le langage, la perception, les fonctions exécutives, etc. Pour ce qui est de l’imagerie cérébrale, cette technique permet de visualiser le cerveau en action grâce à des techniques d’imagerie médicale.

Parmi elles, on retrouve la tomodensitométrie (TDM) ou l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Elle permet de localiser les lésions ou les zones d’activité cérébrale. Enfin, l’électroencéphalographie est une technique qui permet d’enregistrer l’activité électrique du cerveau à l’aide d’électrodes placées sur le cuir chevelu. Elle est utile pour diagnostiquer les troubles de l’épilepsie ou les troubles du sommeil.

Quel est l’accompagnement type en cas de troubles cognitifs ?

Les troubles cognitifs peuvent avoir un impact significatif sur la vie quotidienne d’une personne. Ils peuvent affecter la capacité à communiquer, à prendre des décisions et à effectuer des tâches quotidiennes. L’accompagnement type pour les personnes souffrant de troubles cognitifs peut varier en fonction de la cause sous-jacente de la condition. Quelques recommandations générales peuvent aider également. Il s’agit d’encourager un mode de vie sain. Cela inclut une alimentation équilibrée, de l’exercice régulier, un sommeil suffisant et la réduction du stress.

Nous vous conseillons aussi de favoriser une routine régulière. Les personnes souffrant de troubles cognitifs se sentent plus à l’aise si elles ont une routine quotidienne prévisible. Servez-vous par ailleurs des rappels et des aides à la mémoire. Cela peut inclure des notes écrites, des calendriers, des alarmes et des applications spécialement conçues pour aider à gérer votre mémoire. Faites-vous accompagner dans les tâches courantes : la préparation des repas, l’habillement, vos soins personnels et la gestion de vos finances.

Les personnes ayant des troubles cognitifs doivent beaucoup communiquer. Il appartient au thérapeute d’encourager la communication en étant à l’écoute des patients. Dans certains cas, les personnes atteintes de troubles cognitifs peuvent bénéficier d’un soutien professionnel (services de thérapie ou d’ergothérapie). Ce sont des services qui peuvent les aider à gérer leurs symptômes et à vivre une vie plus indépendante.